Sur les couches de ma mémoire,
Se fond lentement le désespoir.
J’aimerais écrire comme je pense,
J’aimerais lui dire pour ma défense :
Que je regrette tous ces moments d’égarement,
Où mon corps a pris le dessus sur les sentiments,
Que je me fous de ce que pourront penser tous ces gens,
Qu’à mes yeux il y a que son sourire qui me fait vibrer indécemment .
Je n’aurai jamais le talent de Lonepsi ,
Pour agencer les mots tel une poésie.
Mais l’écriture est mon seul sauveur, mon seul refuge,
Quand le naufrage a causé dans mon coeur ce déluge.
L’inspiration s’invite à mi temps
Pour faire sortir de mes tripes un firmament ;
Une étincelle d’assurance,
Une pincée d’enivrance.
Alors sonne la délivrance,
Dans mon spectre les livres dansent.
Et je poursuis inlassablement la quête du talent,
Les mots de l’âme m’aident à faire surgir les mots latents.
Je réveille l’envie grâce à la clé de sol,
J’anime mes soupirs de danses folles.
Je n’aurai jamais le talent de Lonepsi,
Pour agencer les mots tels une poésie.
Mais l’écriture est mon seul sauveur,mon seul refuge,
Quand le naufrage a causé dans mon coeur ce déluge.
J’esquisse des nuages moins sombres sur la toile de mon avenir,
Je tisse des liens solides pour l’archet de mes désirs.
Les minutes ne fileront jamais si tu fais quelque chose qui te déplaît.
Le temps est compté, quitte ce goût de fièvre sur tes plaies.
Je n’aurai jamais le talent de Lonepsi,
Pour agencer les mots tels une poésie.
Mais l’écriture est mon seul sauveur,mon seul refuge,
Quand le naufrage a causé dans mon coeur ce déluge.