Tes bras

La tête dans les abîmes,
Le coeur à la dérive,
Mon mal être me décime,
Mais sous tes regards je deviens lascive.
 

Ne doutez plus de l’enfer,
Je le côtoie au quotidien.
Quand je suis six pieds sous terre,
A ma vie je mets un frein.
 

Même mes larmes sont arides,
La souffrance elle déchire mon âme.
Sur mon visage pâle et mes yeux vides,
Mon corps lui s’abat sur le macadam.
 

Je manie les mots avec précaution,
Car ils blessent bien plus que les gestes.
J’ignore toutes ces baisses de tension,
Et quand on me lapide je me déleste
 

De l’amertume et la rancoeur,
Et seule je troque mon sac d’ennui,
Contre une paire d’heures dans tes douces et suaves nuits.
 

Je le sais, je n’irai jamais au Paradis.
Toutes ces TS auront raison de moi.
Le seul moyen de rentabiliser ma petite vie,
C’est si je la passe dans tes bras.

Vous pourriez aussi aimer

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *