Qu’on s’appartienne

Et si tes mains se pendent à mes lèvres,
C’est pour mieux dessiner leur contour.
Si j’ai pas de place pour toi dans mes rêves,
C’est que je préfère ne penser qu’à toi le jour.

 

Les écueils d’une vie bien trop incertaine,
Les feuilles des écrits bien trop obscènes.
C’est toujours et jamais à la fois,
Lorsque l’amour me file entre les doigts.

 

J’aime à penser qu’on est uniques dans notre incertitude,
Que la vie est complexe uniquement dans ses préludes.
Mais tout est faux, rien ne tient debout,
C’est comme notre histoire qui tombe à genoux.

 

Et si tes bras se pendent à mon coeur
C’est pour essayer de le modeler à ton image.
Si j’ai pas la place pour toi dans mon malheur,
C’est que tu mérites bien mieux qu’un simple mirage.

 

Sur le seuil de ma tourmente et ma mort lente,
Tu m’effeuilles et ce de manière indécente.
C’est jamais et toujours à la fois,
Lorsque l’amour se susurre tout bas.

 

J’aime à penser qu’on est uniques dans notre solitude,
Que la vie est complexe mais ne rime pas avec habitude.
Et tout est vrai , tout tient enfin debout,
Notre histoire peut se laisser dévorer jusqu’au bout.

 

Et si tes lèvres dans un soupir se pendent aux miennes,
C’est pour tenter qu’enfin on s’appartienne.

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