A des kilomètres de mon coeur,
Et pourtant si proche de ma peau,
Quand tes yeux éteignent cette lueur,
Qui m’avait rendue tellement accro…
Les vicissitudes de la vie me font sombrer dans l’insomnie,
Et c’est par habitude et non transie que je refais ton anatomie.
Sur le seuil de la souffrance ,
J’essuie ma tristesse et je m’élance.
Je trouverai bien le bonheur,
Caché dans les draps de tes humeurs.
Alors je cherche en vain un moyen, d’accrocher ma douleur à tes sourires
Pour essayer que rien ne disloque l’amour qui nous désire.
Pour le meilleur mais surtout le pire,
Cela personne n’est là pour nous le dire.
Mon myocarde est partagé,
Entre j’me délabre ou j’reste entier.
C’est pas si évident d’aimer,
Mais ce qui l’est encore moins c’est la réciprocité.
Ta bouche qui ne sert plus qu’à te nourrir,
Elle m’embrassait avant dans mes souvenirs.
Et ce rire qui résonne dans ma tête,
Celui pour lequel je suis à présent en quête,
Tous ce silences qu’on aurait pu partager,
Mais qui laissent maintenant le manque se deviner.
Je n’ai plus la force d’y croire encore.
La lassitude me sort par tous les pores.
Et si par hasard il te prend l’envie d’écrire le désir sur mes courbes,
J’esquisse un sourire mais le poids du mensonge est lourd.
J’écris et veille trop souvent pour coucher ma peine,
J’écris puisque mes oreilles ne sont plus âptes à entendre le son de tes « je t’aime »…
Et les doutes s’installent,
Je redoute de m’faire la malle.
Les sentiments s’étiolent,
Et notre amour tient dans une fiole.
A chaque jour suffit sa reine,
Tu te lasseras de mes problèmes.