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Au bord du vide je m’exile, Au creux de mes rides je vacille . Au bord du temps je prends la fuite, Au firmament je serai maudite .
Et je rencontre à nouveau la vie Lorsque trop de temps, j’ai tutoyé l’abîme ; Puisque rien n’a d’importance à part lui Jai trop de fois dans ce monde été victime.
Au bord de mes sanglots je me noie déjà, Au fond de ma bouche j’étouffe ma peine. Au bord du temps je t’aperçois mon roi, Au bout de la nuit ,mes démons m’entraînent.
Alors j’entame une douce mélodie J’écris sur mon clavier puis je supprime Puisque j’avance malgré mes béquilles. Te serrer dans mes bras : ce rêve ultime.
Au bord du temps je te décime Le long de mes jambes je te redécouvre Au bord d’un rien je nous dessine Au bas de la page je nous entrouvre .
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