J’ai pas eu le déclic pour me rendre compte que le temps était précieux,
Quand les étoiles se sont noyées dans les larmes emmêlées de mes yeux.
Je procrastine chaque jour les rêves que je ne vis pas.
Je m’enlise dans les méandres de mes plus durs combats.
Et si quelqu’un ose me redire une fois en face que je ne vaux rien,
Alors je riposte ou je souris mais en réalité je m’éteins.
J’ai pas les mots quand on me demande : « Que fais tu dans la vie? »
Une furieuse envie de répondre : « J’essaie de survivre et puis le reste tant pis »
Mais les gens n’entendent que ce qu’ils veulent bien entendre,
Et ils sont la pour te descendre, après ils osent te dire qu’ils veulent comprendre.
Le temps de me foutre en l’air, j’aurai déjà connu plusieurs vies,
Parce que le courage c’est pas toujours quand tu réussis.
A aller au bout,
Alors je me dévoue,
Pour t’empêcher de faire la pire erreur,
Celle que tu feras si tu n’as pas de famille, de frères et soeurs.
Puisque sans l’amour on est rien,
Sans le soutien tout est chagrin.
J’ai pas envie que tu regrettes,
Ce que moi j’ai carrément omis de mes souvenirs.
Toujours cette envie immense de faire la fête,
Comme pour oublier le reste et conjurer le pire.
J’ai des tonnes d’envies mais des kilos de désespoir,
Quand la mer recouvre les douleurs de ma mémoire.
On me force à me faire belle,
De ne pas sortir en faisant couler mon rimmel.
On me dit que les belles femmes sont faites pour être regardées,
Qu’en penserait Oscar Wilde qui nous disait qu’elles étaient faites pour être aimées ?
Mais je suis loin d’avoir tous les codes,
Pour résoudre les énigmes de la mode.
Et qu’est ce que je m’en fiche au final,
Moi je veux juste être heureuse c’est la leçon principale.